"Chubs" aux fruits 2018 : chapitre 1

La prunelle sauvage !

Voila le genre de poisson que l'on peut tenter avec une prunelle sauvage !
La pêche active du chevesne aux fruits est une de mes passions, comme vous le savez et la fin du mois d’août et le début de septembre annoncent le début de la meilleure période pour cette passion.

On attrape presque exclusivement des "chubs" ou chevesnes, (en français) mais parfois on peut rencontrer d'autres espèces comme l'Ide Mélanote lorsqu'il est présent comme cela m'est arrivé en novembre 2015 ... 


Le prunellier sauvage est un arbrisseau rustique épineux appelé aussi épine noire, épinette ou prunier sauvage. Dans les campagnes, il est souvent intégré dans des haies sauvages. Beaucoup d'animaux se nourrissent de ces fruits comme les oiseaux, mais aussi quelques mammifères sauvages et bien sûr pour ce qui nous intéresse, les poissons comme le chevesne omnivore qui est toujours en maraude ...
L'idéal reste les arbustes qui poussent en bordure de rivière et dont les fruits tombent dans la rivière mais bizarrement, on capture des chevesnes à des endroits où ce fruit n'est pas présent et même en pleine eau. Il est vrai que la couleur de ce fruit ressemble à des mûres qui sont également omniprésentes le long des cours d'eau et même en canal.
 
La pêche aux fruits est assez similaire aux techniques utilisant des leurres puisque l'on recherche les poissons en restant sans cesse en mouvement.
 
Cette pêche se pratique du bord ou en bateau et elle consiste à chercher les poissons en activité, soit en les repérant, soit en déposant le fruit comme s'il venait de tomber d'un arbre dans les zones propices qui sont souvent en bordure de végétation.
Il faut donc un minimum d'adresse pour y parvenir. Le montage est des plus simples, une canne à anneau longue de préférence si on pratique du bord, plus courte en bateau, du nylon ou de la tresse de faible diamètre, un bas de ligne en fluorocarbone  diamètre 0.18 pour environ 2.10kg mais on peut descendre en puissance si l'eau est très claire, car nos chevesnes sont tatillons certains jours.
Pour les secteurs très encombrés où il faudra extraire le poisson en force, on peut tenter de monter d'une taille, mais les touches seront plus difficiles à obtenir. Un petit flotteur de la même taille que la prunelle, "ou pas" si l'eau est suffisamment cristalline sachant que pour piéger les plus gros spécimens, le plus simple reste de mise, un flotteur trop voyant, une dérive imprévue, un sillon les fera fuir bien vite.

Quelques hameçons simples solide n°6 de rechange, du plomb si nécessaire mais j'évite le plus souvent d'en mettre, le poids du fruit suffit bien souvent, du nylon pour les bas de ligne et c'est tout.
Ah, j'oubliais quand même une épuisette qui reste un outil nécessaire pour finaliser un combat intense et permettre de remettre les poissons à l'eau dans de bonnes conditions. J'utilise une épuisette raquette flottante qui me permet également de la "jeter" du haut des douves ou hauteurs attelée à une cordelette pour remonter les poissons sur des zones délicates.
 
Il faut également choisir un "spot" où il y a une population de chevesnes importante, mais cela ne doit pas être trop difficile car ce poisson est en abondance sur beaucoup de secteurs et particulièrement dans les villes et villages, car il supporte très bien la pollution engendrée par l'homme.

J'ai déjà dû expliquer cela dans de précédents "posts", il ne reste plus qu'à aller à la chasse aux "chubs" ... 
Le temps peut également jouer un rôle important, sachant que le soleil peut aider à ce que les poissons soient positionnés plus près de la surface, mais ce n'est pas toujours vrai. Par contre, le vent reste notre pire ennemi car il dévie nos lancés et a tendance à "drainer" lorsqu'il tire sur le fil !
 
Je vais vous raconter la sortie du 4 septembre dernier avec des prunelles comme seules esches qui débute idéalement par la capture d'un très beau poisson.
Le ferrage est un moment important, il doit être sec et suffisamment musclé pour que l'hameçon pénètre dans la gueule dure du chevesne et sa réaction, en général "musclée ne se fait pas attendre.
Il est vrai, mais pas toujours, que le combat est de courte durée, il est toutefois intense en général surtout avec les plus gros sujets.

Le ferrage reste un moment délicat !

Après la capture, rapidement , la mesure !

Une photo souvenir !
Il est assez rare de prendre un second poisson juste après une belle prise, mais ce "chub" de 34cm confirme que l’exception est toujours possible. Ma séance "prunelle" débute vraiment bien.


Ce "chub" de 34cm confirme l’exception !

Me voilà en route pour une ballade le long de la rive vers différents "spots" et la prunelle n’intéresse pas que les "gros" poissons, car dès que la gueule est assez grande pour avaler le grain, la prise est possible.

Un petit "chub" gourmand de 22 cm le long de la berge de ce quai

Puis, je repasse au retour sur le spot prometteur du début, car une arrivée d'eau coule lentement et amène de la nourriture facile à de nombreux poissons. Cette fois, ce sera un joli spécimen de 42cm qui ne se laissera pas prendre facilement.

Un joli poisson de 42 cm !

Celui-ci se décrochera avant que je ne puisse l'apercevoir !

Un autre "chub" modeste de 22cm !

Celui-ci mesure 41cm et est bien dodu !

Au total, ce sera 8 poissons sur ce parcours dont un "beau" qui s'est décroché rapidement.
Le dernier "chub" sera capturé sur le "spot" du départ juste avant de rentrer et ce sera un très beau sujet de 48 cm. Cette petite sortie sympathique est toujours un moment agréable et donne l'envie de revenir pêcher aux fruits !


Le dernier "chub" avant de rentrer !

Quel magnifique poisson, le "chevesne" !
Le "chub" apprécie particulièrement les fruits de la fin d'été à l'automne !

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